Les nouvelles méthodes de mesure des gaz à effet de serre ont été examinées pendant la Réunion sur le dioxyde de carbone, les autres gaz à effet de serre et les techniques de mesure correspondantes (GGMT-2017) tenue à l’Institut Empa de Dübendorf (Suisse) du 27 au 31 août. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a organisé à cette occasion un événement sur l’affinement des mesures des isotopes. Les autres réunions se rapportaient à l’observation des gaz à effet de serre en milieu urbain et à l’observation des gaz à effet de serre au-dessus de l’océan qui fera l’objet de travaux de suivi pour améliorer les relevés effectués à partir de navires.
La Réunion a été organisée par l’Institut Empa, l’un des plus fervents défenseurs du Programme de la Veille de l’atmosphère globale. L’Institut prend part au renforcement des capacités dans de nombreux pays. Son Centre mondial d’étalonnage pour l’ozone troposphérique, le monoxyde de carbone, le méthane et le dioxyde de carbone procure des services d’assurance de la qualité par des vérifications sur les sites d’observation. Empa travaille en étroite collaboration avec MétéoSuisse et constitue un modèle en matière d’application des progrès scientifiques et techniques à l’élaboration de services publics et de solutions concrètes face au changement climatique.
Les réunions conjointes OMM/AIEA ont été instaurées en 1975 par Dave Keeling, compte tenu du rôle majeur que jouent les gaz à effet de serre dans le système climatique. Elles sont aujourd’hui un événement phare sur la mesure des principaux traceurs et gaz à effet de serre et de leurs isotopes, l’évaluation des nouvelles techniques, la normalisation, l’assurance de la qualité et les produits de données. L’édition de 2017 a attiré 168 personnes de 26 pays.