L’expérience CORDEX : créer des capacités d’évaluation des modèles et des outils d’aide à la décision

01 novembre 2012

par Kim Whitehall1,3, Chris Mattmann1,2,4, Duane Waliser1,2, Jinwon Kim2, Cameron Goodale1, Andrew Hart1, Paul Ramirez1, Paul Zimdars1, Dan Crichton1, Gregory Jenkins3, Colin Jones5, Ghassam Asrar6, Bruce Hewitson7

Les rapports d’évaluation officiels, nationaux, internationaux, sur le climat constituent une base importante de données scientifiques qui nous permettent d’appréhender et d’évaluer les incidences de la variabilité du climat et des changements climatiques dans des secteurs économiques tels que l’agriculture et l’alimentation, les ressources en eau, l’énergie et les transports. Un des volets essentiels de ces rapports porte sur les projections du climat futur calculées à partir de modèles qui ne se limitent pas à prédire l’évolution des paramètres physiques du climat, mais donnent indirectement des informations sur les impacts de ces changements sur la société. Ils représentent donc une mine d’informations scientifiques de premier plan sur lesquels nous fonder pour examiner les politiques sur le climat, les questions d’adaptation, la planification de mesures d’atténuation et les stratégies de gestion des risques.

Ces projections climatiques quantitatives s’appuient généralement sur des ensembles de modèles climatiques dynamiques couplés, multivariables, régionaux et mondiaux. Il est donc extrêmement important d’examiner avec le plus grand soin les simulations des climats passés et présents fournies par ces modèles si l’on veut pouvoir accorder une certaine crédibilité aux projections du climat futur. Alors que des expériences et des évaluations multimodèles systématiques ont été réalisées lors de nombreux travaux d’évaluation à l’échelle mondiale au cours des deux dernières décennies, notamment par le Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat (GIEC), la mise au point et l’implantation d’une infrastructure destinée aux modèles régionaux ont été quelque peu ralenties en l’absence de coordination internationale. Le Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC) a élaboré un cadre d’action, baptisé CORDEX (COordinated Regional Downscaling Experiment; Giorgi et al. 2009, Jones et al. 2011) visant à renforcer la coordination des initiatives de réduction d’échelle des prévisions climatologiques au niveau régional. L’une des principales exigences de l’expérience CORDEX est l’amélioration de l’accès aux observations climatiques de qualité à long terme en vue d’évaluer les projections climatiques régionales. La figure 1 (page 30) décrit schématiquement le rôle des modèles et des observations, et les liens entre les modèles régionaux et mondiaux, afin de permettre une prise de décision éclairée en matière de lutte contre les effets du changement climatique.

Afin de répondre à l’objectif fixé par CORDEX et aux besoins régionaux prioritaires, le Jet Propulsion Laboratory du California Institute of Technology (JPL), associé à l’université de Californie, Los Angeles (UCLA), pour former le Joint Institute for Regional Earth System Science and Engineering (JIFRESSE), a mis au point un système d’évaluation des modèles climatiques régionaux (RCMES). Il s’agit de l’une des multiples activités d’évaluation régionale encouragées par le Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC) qui cible dix régions de dimension continentale, notamment l’Afrique, l’Asie du Sud, l’Amérique centrale, l’Arctique, l’Australie. Parallèlement, le PMRC, en partenariat avec d’autres programmes et organisations apparentés, met actuellement en place un réseau d’experts régionaux chargés de réaliser ces évaluations et d’aider les décideurs impliqués dans divers secteurs économiques clés à interpréter les évaluations climatiques étayées scientifiquement qui leur ont été fournies.

L’objectif de cet article est de présenter le RCMES à tous les spécialistes de la modélisation du climat et de l’aide à la décision, car il ne faut pas perdre de vue que le Cadre mondial pour les services climatologiques (CMSC) constitue un moyen privilégié de recourir plus fréquemment au RCMES.


Répondre aux besoins en matière de modélisation climatique

Grâce aux succès enregistrés en matière de télédétection et de modélisation climatique, les nombreux centres de modélisation et d’observations climatologiques et météorologiques à travers le monde ont produit des quantités considérables de données. Ces ensembles de données sont présentés sous divers formats, à des résolutions et des échelles différentes. À titre d’exemple, le volume total des données de la troisième phase du Projet d’intercomparaison des modèles couplés (CMIP3), qui ont alimenté le quatrième rapport d’évaluation du GIEC intitulé Changements climatiques 2007 (AR4), représentait quelques dizaines de térabytes, alors que la cinquième phase (CMIP5) atteindra probablement quelques pétabytes, c’est-à-dire des ordres de grandeur beaucoup plus élevés et plus complexes. De même, le volume des données satellitaires a été multiplié environ par 100 de 1997 à 2005, conséquence de la réussite des lancements effectués par Système international d’observation de la Terre (EOS). Ainsi, l’archivage, la diffusion et le traitement de ces grands ensembles de données, sans détériorer l’intégrité des données et les capacités de flux, constituent l’un des principaux défis auxquels sont confrontés les climatologues et autres utilisateurs.

Figure 1 – Schéma illustrant les données d’observations (en rouge) et les données des modèles régionaux et mondiaux (en noir), lesquelles jouent un rôle essentiel pour quantifier les impacts du changement climatique et élaborer des projections climatiques. Procédure généralement exécutée de gauche à droite, dans l’objectif d’alimenter une procédure de prise de décision pleinement informée à l’extrême droite. L’encadré bleu illustre le thème du présent article.

Historiquement, la communauté climatologique mondiale a toujours librement échangé des ensembles de données et les méthodes de traitement et d’analyse de ces données via de nombreux portails tels que les centres d’archivage de la NASA (Distributed Active Archive Centers - DAAC) pour les données satellitaires ou le Guide des données climatologiques de l’University Corporation for Atmospheric Research (UCAR) comportant de nombreux ensembles de données d’observation in situ et de modélisation.

Les climatologues ont relevé certains des défis susmentionnés en développant des cadres systématiques d’expérimentation et de comparaison de modèles. Le Projet d’intercomparaison des modèles atmosphériques (AMIP; Gates et al. 1999) mis en place dès le début des années 90, et dans son prolongement le Projet d’intercomparaison des modèles couplés (CMIP; Covey et al. 2003) en sont des exemples emblématiques. Les rapports d’évaluation du GIEC, sous les auspices du PMRC, se sont appuyés sur ce dernier projet pour les études de modélisation. En fait, le succès des premières phases du CMIP ont fait apparaître la nécessité de mettre en place une solution informatique de grande capacité et mieux adaptée aux besoins en matière d’archivage et de diffusion, et ce dès la troisième phase du projet. À ces fins, le réseau de base de données distribuée, baptisé Earth System Grid Federation (ESGF; Williams et al. 2009), essentiellement subventionné par le ministère américain de l’Énergie, a été adopté et amélioré. Après avoir répondu aux besoins en térabytes de la phase 3 du CMIP, puis aux besoins en pétabytes de la phase 5, qui offre une meilleure diffusion et une plus grande capacité traitement, on peut considérer que le projet est un véritable succès.

Au-delà de la nécessité de mettre en place des cadres systématiques d’expérimentation des modèles et de renforcer les capacités informatiques en vue de réaliser des intercomparaisons et des évaluations de modèles climatiques à l’échelle planétaire, il convient de définir une norme relative aux métriques d’évaluation. Une fois la norme définie et acceptée par les experts, ces métriques sont indispensables pour pouvoir évaluer et suivre de près le développement de modèles, ainsi que pour obtenir des mesures globales non biaisées de la qualité d’exécution des modèles. Alors que les prévisionnistes météo ont adopté et utilisent depuis un certain temps des métriques normalisées, les spécialistes de la modélisation climatique ne s’y intéressent que depuis très peu de temps. C’est le cas par exemple du groupe de travail sur l’oscillation de Madden-Julian (ex. Waliser et al., 2009), et le Groupe des mesures climatologiques parrainé par le Groupe de travail des modèles couplés (WGCM) et le Groupe de travail de l’expérimentation numérique (WGNE), dont l’objectif est de définir des métriques multivariables et multitraitements pour les modèles climatiques (par exemple Gleckler et al. 2008). Ces métriques sont essentiellement destinées à être utilisées dans les différentes phases du CMIP.


Se recentrer sur les besoins climatiques régionaux

L’ensemble des ressources, des capacités et des structures mises à la disposition des spécialistes de la modélisation à l’échelle de la planète leur ont permis de se rapprocher des objectifs fixés, à savoir améliorer la fidélité des modèles climatiques et les projections issues de ces modèles. C’est ainsi que les utilisateurs pourront bénéficier de meilleures évaluations des effets du changement climatique, des vulnérabilités et des risques climatiques auxquels sont exposés les grands secteurs de l’économie mondiale. Toutefois, en réponse à une demande pressante des pays parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) souhaitant obtenir des informations climatologiques régionales, de l’échelle saisonnière à l’échelle décennale, à destination des décideurs, des initiatives importantes sont actuellement prises par des programmes internationaux decoordination
de la recherche, notamment le PMRC.

En témoigne tout particulièrement l’intégration des prévisions/projections climatiques régionales saisonnières et décennales dans le concept expérimental CMIP5 et l’expérience CORDEX. CORDEX offre un cadre commun d’action pour la réalisation d’expériences de réduction d’échelle systématique au niveau régional à partir des projections climatiques à l’échelle décennale ou centennale fournies par le CMIP5. Ce cadre coordonné constitue un immense défi car il exige la mise en oeuvre d’un processus en plusieurs étapes pour réaliser des projections climatiques fiables et présenter les informations obtenues sous une forme compréhensible aux utilisateurs finaux et aux décideurs.

En dépit des progrès réalisés pour améliorer le développement et l’archivage des données issues des modèles et l’accès à ces dernières, les besoins en ressources informatiques demeurent immenses pour pouvoir analyser et évaluer ces données, ce qui en général implique également l’attribution de ressources importantes aux observations et à leurs bases de données. La résolution spatiale exigée étant infiniment plus élevée, l’archivage et la diffusion des produits des modèles régionaux exigent des moyens tout aussi importants que les modèles mondiaux, en dépit des économies obtenues en raison d’une zone de couverture plus restreinte. Le projet américain Earth System Grid Federation a considéré qu’il s’agissait là d’un des défis majeurs à relever dans le cadre de ses activités futures. Malgré les nouvelles capacités actuellement mises en oeuvre pour résoudre le problème à l’échelon régional, d’importantes lacunes demeurent dans la production de données modélisées relatives à l’évolution du climat et aux projections climatiques destinées aux utilisateurs finaux:

  • Présenter les produits issus des observations et des modèles sous une forme ou format suffisamment proche et accessible pour pouvoir disposer d’un moyen réaliste de concevoir des capacités robustes d’évaluation des modèles, permettant ainsi d’obtenir des projections/évaluations du climat futur fiables et en conséquence une amélioration très probable des modèles;
     
  • Comme pour les modèles mondiaux, nous avons besoin d’un ensemble robuste de métriques normalisées d’évaluation des modèles;
     
  • Reconnaissant que le problème régional est étroitement lié aux questions relevant de l’aide à la décision et aux problèmes qui se posent au niveau local, ces capacités doivent être accessibles localement et ne pas être réservées aux seuls instituts, universités et laboratoires de tout premier plan. Ceci est une importante source de préoccupation car nombre de pays ou collectivités qui ne disposent pas des capacités institutionnelles nécessaires pour produire et gérer des ensembles importants de données, sont parmi les plus vulnérables à la variabilité et à l’évolution du climat (GIEC, 2007).

Un système d’évaluation des modèles climatiques régionaux (RCMES – voir Remerciements) a été mis au point grâce aux connaissances et aux compétences acquises dans les domaines de la climatologie, la modélisation régionale, la télédétection, et des technologies de l’information, notamment l’archivage, le traitement, la diffusion et la visualisation de vastes ensembles de données. L’objectif primordial du RCMES est de fournir un système d’informations climatologiques scientifiquement fondées qui s’appuie sur les techniques et les outils les plus récents, susceptible d’être exploité par diverses collectivités régionales à partir de postes de travail à un prix abordable. Ce système leur permettra de comparer les produits des modèles climatiques par rapport à des ensembles de données d’observation de bonne qualité, à l’aide d’outils informatiques existants ou mis au point par les utilisateurs, via des interfaces conviviales. Il permettra également de simplifier significativement le travail des utilisateurs régionaux dans le cadre de leurs recherches sur le climat et la mise en oeuvre des applications climatologiques, dans la mesure où ceux-ci n’auront plus besoin de recourir à un matériel informatique onéreux et à des experts en informatique pour gérer un tel système. Le système offrira les fonctions suivantes:

  • Traiter l’hétérogénéité des formats de données et des métadonnées les plus utilisés dans les ensembles de données d’observation, mais aussi dans les ensembles de données issues des modèles;
     
  • Recenser et rendre accessibles les observations climatologiques de pointe les plus largement retenues, notamment les ensembles de données satellitaires souvent considérés comme plus difficile à gérer;
     
  • Supprimer les différences spatio-temporelles entre les ensembles de données en mettant en oeuvre des méthodes bien établies de transformation et de redéfinition du maillage;
     
  • Accélérer l’accès aux données, en particulier dans le cadre de projets impliquant de multiples utilisateurs;
     
  • Éviter de devoir recourir à d’importantes ressources informatiques pour l’archivage et l’analyse des ensembles de données d’observation et des données modélisées.

Les capacités d’un tel système faciliteront grandement le travail des collectivités régionales à travers le monde, lesquelles manquent cruellement d’informations sur les changements climatiques à l’échelle régionale susceptibles des les aider à planifier et mettre en oeuvre des stratégies d’adaptation optimisées en faveur de leur région.


Système d’évaluation des systèmes climatiques régionaux

Le RCMES constitue une plate-forme destinée à simplifier le processus d’utilisation conjointe des ensembles de données d’observation ou de données issues de modèles à l’appui des évaluations régionales portant sur la variabilité du climat, les changements climatiques et leurs conséquences. Ce système offre un accès distant aux ensembles de données satellitaires, de données relevées localement ou de données de réanalyse stockées sous des formats similaires dans un même centre d’archivage, tout en offrant des métriques déterminées sur une base statistique, des capacités de manipulation et de visualisation des données pour faciliter leur comparaison et leur exploitation par les chercheurs ou tout autre utilisateur. Grâce aux moyens mis en oeuvre, le RCMES permet d’accélérer le processus d’évaluation des modèles au service des chercheurs en climatologie. Il leur permet de réduire le temps de recherche, de transfert, de conversion et de manipulation des données et donc d’augmenter le temps consacré à l’évaluation et à l’analyse. L’architecture logicielle avancée (voir encadré) du RCMES permet aux institutions concernées de réduire les ressources informatiques nécessaires à l’évaluation et l’analyse des modèles climatiques, encourage un plus grand nombre de scientifiques à s’impliquer dans la recherche climatologique et l’évaluation des conséquences du changement climatique, et permet d’élargir l’exploitation de ces capacités, notamment aux chercheurs et autres utilisateurs issus des pays et des régions en développement.

Actuellement, le RCMES est exploité pour évaluer des modèles en association avec le programme CORDEX du PMRC et le programme d’évaluation américain sur le climat (National Climate Assessment-NCA). Les programmes CORDEX-Afrique et CORDEX-Amérique du nord (alias NARCCAP, utilisés dans le cadre de l’analyse américaine NCA) représentent les premières exploitations tangibles du RCMES. Les collaborations se développent rapidement pour étendre l’expérience CORDEX aux utilisateurs d’Asie du Sud, d’Asie de l’Est et de l’Arctique.


Architecture du RCMES


Ensembles de données disponibles dans RCMED


Cibler les climatologues et les experts en sciences sociales

Parmi ses objectifs, le RCMES s’engage à fournir un outil qui puisse être exploité sans méthode prédéfinie. Jusqu’à présent, les groupes d’utilisateurs utilisent le RCMES de deux manières très différentes. Premièrement comme un outil de gestion des données et d’évaluation des modèles, par exemple, dans des projets régionaux faisant appel à CORDEX, par exemple CORDEX Afrique et le NARCCAP, composante nord-américaine de CORDEX. L’équipe du RCMES participe également au programme CORDEX dans trois nouvelles régions, l’Arctique, l’Asie du sud et l’Asie de l’est. À ce jour, elle a participé à des ateliers d’organisation, mis en place des collaborations et amélioré le système afin de perfectionner ses utilitaires et les adapter à la région CORDEX concernée. Les utilisateurs régionaux du RCMES soulignent les principaux avantages de ce système d’évaluation, à savoir un accès aisé à divers ensembles de données d’observation, la possibilité d’entrer facilement leurs propres données, des fonctions intégrées de redéfinition du maillage pour traiter les ensembles de données (locales ou éloignées) et une facilité générale d’emploi.

Deuxièmement, le RCMES est utilisé comme un outil de mesure et de visualisation dans le cadre de projets d’évaluation environnementale sur des bases scientifiques. À cet égard, les utilisateurs du RCMES définissent ainsi les principaux avantages du système: possibilité d’accéder à de multiples ensembles de données et de visualiser les données, d’accéder à des métriques de base d’évaluation des modèles et facilité d’emploi. Dans le cadre du projet de réseau du savoir sur le climat et le développement, nous sommes en train d’étudier avec l’université du Cap, Afrique du Sud les possibilités d’intégration et d’exploitation du RCMES à partir de son portail d’informations climatologiques. Le RCMES a également été présenté à différents groupes, notamment le Leadership for Environment and Development (LEAD) en Afrique, comme un dispositif d’aide à l’évaluation.


Vers quel l’avenir?

Les prochaines étapes du RCMES visent: 1) à intégrer de nouveaux ensembles de données d’observation, à savoir des ensembles adaptés à l’évaluation des modèles ainsi qu’aux nouveaux systèmes d’aide à la décision; 2) de nouvelles méthodes destinées à quantifier statistiquement la robustesse des résultats d’analyses; 3) les fonctions et les capacités de visualisation généralement mises en oeuvre dans les applications du Système d’information géographique, climatique et environnementale; 4) et à promouvoir le système en l’élargissant à d’autres activités régionales qui se feront jour dans le contexte du Cadre mondial pour les services climatologiques. Des accords sont en passe d’être conclus pour que l’on puisse accéder au RCMES via le projet Earth System Grid Federation.

L’équipe RCMES ne doute pas de la poursuite de sa collaboration fructueuse avec le programme CORDEX et espère fournir, dans la mesure du possible, des ressources d’analyse du climat et même une plate-forme de formation au Cadre mondial pour les services climatologiques via le réseau des Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN) de l’OMM. Une collaboration accrue et des efforts soutenus de l’équipe pour faire du RCMES un logiciel libre entraîneront nécessairement une augmentation des capacités.

(Rendez-vous sur le site http://rcmes.jpl.nasa.gov pour consulter les mises à jour des capacités, les activités collaboratives et les résultats des différentes applications. Nous serions heureux de recevoir vos suggestions et vos réactions.)


Remerciements

Nous remercions la division des Sciences de la Terre de la NASA, NASA NCA (ID: 11-NCA11-0028), AIST (ID: AIST-QRS-12-0002) et le Programme des Sciences appliquées via la mise en oeuvre de l’American Recovery and Reinvestment Act (ARRA), et la Fondation nationale pour la science de États-Unis d’Amérique, le programme ExArch (ID : 1125798), une composante de l’initiative du G8, pour leur soutien. Nous saluons les contributions inestimables des experts de l’Expérience régionale coordonnée de réduction d’échelle des prévisions climatologiques au niveau régional (CORDEX) du PMRC, du Programme nord américain d’évaluation des changements climatiques à l’échelle régionale (NARCCAP), le Réseau du savoir sur le climat et le développement (CDKN), l’université du Cap, le PCMDI et le ministère de l’Énergie de États-Unis d’Amérique qui ont financé l’initiative obs4MIPs.


Bibliographie

Covey, C. et al., 2003: An Overview of Results from the Coupled Model Intercomparison Project (CMIP). Global and Planetary Change, 37, 103-133.

Gates, W.L. et al., 1999: An Overview of the Results of the Atmospheric Model Intercomparison Project (AMIP I). Bulletin of the American Meteorological Society, 80, 29–55.

GIEC, 2007: Bilan 2007 des changements climatiques – Les bases scientifiques physiques, publié sous la direction de S. Solomon, D. Qin, M. Manning, Z. Chen, M. Marquis, K.B. Averyt, M. Tignor, H.L. Miller, Cambridge University Press, Cambridge, Royaume Uni.

Giorgi, F., C. Jones et G. R. Asrar, 2009: L’expérience CORDEX: répondre aux besoins d’information climatologique à l’échelle régionale. Bulletin de l’OMM, 58, 3, 175 – 183.

Gleckler, P. J., K. E. Taylor, et C. Doutriaux, 2008: Performance metrics for climate models, Journal of Geophysical Research- Atmospheres, 113(D6), D06104.

Hart, A., C. Goodale, C. Mattmann, P. Zimdars, D. Crichton, P. Lean, J. Kim, et D. Waliser: A Cloud-Enabled Regional Climate Model Evaluation System. Actes de la Conférence ICSE 2011 sur le Génie logiciel pour l’informatique en nuage ( Software Engineering for Cloud Computing) - SECLOUD, Honolulu, HI, 22 mai, 2011.

Jones C., F. Giorgi et G. Asrar, 2011: The Coordinated Regional Downscaling Experiment: CORDEX An international downscaling link to CMIP5. CLIVAR Exchanges n° 56, vol. 16, 34-40.

Waliser, D. et al., 2009: MJO Simulation Diagnostics, Journal of Climate, 22(11), 3006-3030.

Williams, D.N. et al., 2009: The Earth System Grid: Enabling Access to Multi-Model Climate Simulation Data. Bulletin of the American Meteorological Society, 90, 195-205.

 


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1 Jet Propulsion Laboratory, California Institute of Technology

2 UCLA Joint Institute for Regional Earth System Science Engineering

3 Université Howard

4 Université de Californie du Sud

5 Institut suédois d’hydrologie et de météorologie

6 Programme mondial de recherche sur le climat, OMM

7 Université du Cap

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