Climat-Santé en Afrique

L’évolution du climat est d’ores et déjà une réalité. La température à la surface du globe a augmenté de plus de 0,8 °C au cours du dernier siècle et d’environ 0,6 °C depuis trente ans. Ce phénomène mondial s’est traduit par des événements météorologiques extrêmes, telles les inondations, les périodes de sécheresse et les tempêtes plus violentes et fréquentes, qui mettent à rude épreuve la santé des populations fragiles. En Afrique, le réchauffement de la planète accroît l’insécurité alimentaire et la vulnérabilité à l’égard des maladies transmises par des vecteurs, par l’air et par l’eau. La plupart des pays africains ne sont pas prêts à faire face aux conséquences du changement climatique. Ils ne disposent ni de preuves solides des liens entre la santé et le climat, ni des capacités voulues pour comprendre l’information climatologique et environnementale et l’utiliser dans la prise de décision et la gestion des ressources. Ils procèdent à peu d’évaluations des risques quant aux effets sanitaires du changement climatique.1
Les répercussions du climat sur la santé sont très prononcées dans les pays en développement, dont la population n’est pas protégée par une infrastructure de base et par des services de santé publique. Les peuples les plus pauvres d’Afrique supportent le plus lourd fardeau des maladies infectieuses qui sont propagées par les insectes ou sont dues au manque d’eau potable, d’installations d’assainissement et d’aliments salubres. La subsistance et la sécurité nutritionnelle de millions d’africains, surtout les femmes et les enfants, sont tributaires de l’agriculture pluviale et des ressources saisonnières en eau. La santé de ces mêmes populations est particulièrement menacée par les substances chimiques polluantes, et autres facteurs environnementaux, présents dans l’air, l’eau, la nourriture et le sol. Tous ces risques sanitaires, fortement sensibles aux phénomènes météorologiques extrêmes et à la variabilité du climat, tendent à être exacerbés par les changements en cours. L’évolution du climat aura aussi un effet indirect sur la santé publique en modifiant la répartition des écosystèmes productifs et de la nourriture, l’eau et l’énergie disponibles. La distribution des maladies infectieuses, de l’état nutritionnel et de l’exposition aux substances chimiques en sera changée, tout comme les schémas de peuplement humain.
Les services climatologiques procurent des informations cruciales pour comprendre les dangers et leur évolution. Les prévisions et projections permettent, grâce à la planification et à la prévention, d’accroître la résistance à l’égard des extrêmes climatiques susceptibles de provoquer des catastrophes ou des épidémies. La capacité d’exploiter l’information climatologique pour réduire les risques souffre cependant d’une connaissance imparfaite des liens entre le climat et l’environnement et de problèmes institutionnels qui nuisent à l’efficacité de l’action. Ces questions seront abordées dans le cadre du Consortium climat-santé pour l’Afrique dirigé par l’OMS (Climat-Santé en Afrique), qui répond à la volonté politique manifestée par les gouvernements africains de réagir au changement climatique en général, et à ses incidences sur la santé en particulier. Le Consortium viendra appuyer le volet sanitaire du programme ClimDev Afrique (le climat au service du développement en Afrique)2.
Buts et résultats escomptés
Climat-Santé en Afrique veut renforcer la résilience des pays africains et de leurs populations en améliorant la gestion des effets de la variabilité et de l’évolution du climat sur la santé publique et en planifiant des ressources pour faire face aux situations sanitaires sensibles aux conditions climatiques; l’idée est d’agir au lieu de réagir. Cette initiative de cinq ans (2014–2018) se propose d’atteindre les objectifs suivants:
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Développer en Afrique les mécanismes et les capacités institutionnelles nécessaires pour utiliser des systèmes d’alerte et d’intervention précoces en matière de santé publique qui reposent sur l’information climatologique;
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Mettre au point des outils pratiques, associés aux systèmes d’alerte et d’intervention précoces en matière de santé publique, pour la planification et la prise de décision en ce qui a trait aux impacts sanitaires du climat;
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Utiliser des systèmes d’alerte et d’intervention précoces pour être en mesure de réagir sans tarder aux conditions et maladies sensibles au climat;
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Élaborer et mettre en oeuvre une stratégie de communication sur le changement climatique et ses impacts sanitaires;
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Fournir aux pays africains qui en font la demande, en particulier les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement, une aide prioritaire pour résoudre les problèmes urgents de santé publique qui sont associés au changement climatique.
Le renforcement des capacités constituera un volet essentiel du projet. L’Afrique manque de spécialistes du climat et de la santé pour suivre l’évolution rapide des questions dans ce domaine. On s’emploiera donc à offrir une formation pratique aux intervenants du secteur de la santé publique afin que les pays disposent d’un personnel capable de comprendre et d’utiliser les informations provenant des systèmes d’alerte et d’intervention précoces, lorsque ceux-ci auront été testés sur le terrain. Un élément stratégique important est l’élaboration d’un programme de doctorat qui formera une nouvelle génération de scientifiques, d’Afrique et d’ailleurs, spécialisés dans le climat et la santé.
Les résultats escomptés sont les suivants:
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Bases de données – Données épidémiologiques passées, cartes des communautés, modèles testés et validés;
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Capacités de recherche accrues en Afrique et ailleurs, grâce à des programmes ciblés de recherche et de formation au niveau maîtrise et doctorat;
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Capacités renforcées des programmes de santé publique s’agissant de la surveillance, la détection précoce et la prise en charge de situations sanitaires sensibles au climat;
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Protocoles, lignes directrices et systèmes opérationnels intégrés aux processus de planification existants;
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Mesures de préparation, en temps opportun, permettant de réagir aux effets des phénomènes météorologiques extrêmes avec un bon rapport coût-efficacité;
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Création de liens avec les initiatives en cours, association des parties intéressées et formulation de recommandations quant au degré de priorité des actions;
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Infrastructure de collecte des données épidémiologiques et climatologiques renforcée à l’échelon des pays;
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Capacité nationale élargie d’analyse des données climatologiques et d’exploitation de celles ci pour prendre des décisions en matière de santé publique;
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Cartographie des zones les plus menacées par les épidémies ou foyers de maladies en raison de la variabilité et de l’évolution du climat;
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Mise au point de nouveaux modèles et amélioration des modèles servant à prévoir les épidémies ou foyers de maladies sensibles au climat.
L’initiative Climat-Santé en Afrique contribuera concrètementau Cadre mondial pour les services climatologiques. Elle fournira aux pays africains qui sont membres de l’OMS une aide coordonnée à l’échelle internationale pour élaborer, exploiter, contrôler et évaluer les systèmes d’alerte et d’intervention précoces en matière de santé publique, afin qu’ils puissent parer efficacement aux effets de la variabilité et de l’évolution du climat sur la santé humaine. Cet objectif sera atteint par l’exécution de projets conjoints.
Institutions fondatrices de Climat-Santé en Afrique
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Administration américaine pour l’aéronautique et l’espace (NASA), États-Unis d’Amérique
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Administration américaine pour les océans et l’atmosphère (NOAA), États-Unis d’Amérique
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Centre africain pour les applications de la météorologie au développement (ACMAD)
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Centre de biotechnologie (CBT), Université de Yaoundé I, Cameroun
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Centre de recherche et de formation sur le paludisme (MRTC), Université de Bamako, Mali
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Conseil de recherche médicale (MRC), Afrique du Sud
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Institut de recherche médicale du Kenya (KEMRI), Kenya
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Institut international de recherche sur le climat et la société (IRI), Université Columbia, États-Unis d’Amérique
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Institut national de recherche médicale (NIMR), Tanzanie
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Institut Noguchi de recherche médicale (NMIMR), Accra, Ghana
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Organisation météorologique mondiale (OMM)
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Organisation mondiale de la Santé (OMS)
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Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE)
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Réseau international pour l’évaluation démographique des populations et de leur santé (INDEPTH)
Stratégie de mise en oeuvre
Climat-Santé en Afrique a opté pour une approche associant toutes les parties prenantes et recourant à des équipes multidisciplinaires et transdisciplinaires pour réaliser les objectifs fixés. En effet, des liens doivent exister entre de nombreux domaines scientifiques pour élaborer et mettre en place un système d’alerte et d’intervention précoces: climatologie, météorologie, démographie, épidémiologie, statistique, informatique, santé publique, sciences sociales, économie de la santé, etc. Certaines organisations oeuvrent dans plusieurs disciplines, mais aucune ne détient les compétences nécessaires pour concevoir et réaliser un système d’alerte précoce. En conséquence, chaque organisation membre du Consortium sera chargée de fonctions précises, selon ses compétences ou son mandat et son avantage comparatif, de façon à créer des synergies et des complémentarités. Le projet s’appuiera sur les initiatives en cours et aidera à atteindre leurs objectifs.
Amélioration des techniques et de la formation
Il est aujourd’hui possible, grâce aux progrès de la climatologie, de l’informatique et des télécommunications, d’établir des prévisions dont l’échéance va de quelques heures à plusieurs années et d’anticiper l’évolution du climat. L’intégration par les pays des observations et des produits mondiaux permet aux utilisateurs d’avoir une information de grande qualité à l’échelon national. Ces nouvelles capacités ouvrent la voie à la production et à la diffusion de services qui intéressent au plus haut point les nombreux secteurs socio-économiques sensibles aux conditions climatiques. Les outils récents de recueil de données épidémiologiques sur le terrain, dont les kits de diagnostic rapide et les communications SMS, élargissent sensiblement la possibilité de rendre les communautés plus résistantes aux situations d’urgence sanitaire liées au temps et au climat, pour autant que l’information soit convenablement intégrée et soit présentée aux décideurs de manière à ce qu’ils puissent y donner suite.
Intégration des connaissances et informations climatologiques dans la formation en épidémiologie: La question du changement climatique pourrait faire partie de plusieurs enseignements. Mentionnons les programmes de formation aux techniques de laboratoire et à l’épidémiologie de terrain, qui permettent d’acquérir les compétences les plus poussées dans cette branche, et les cours sur l’application du Règlement sanitaire international, que l’OMS a élaborés avec des partenaires dans le but d’aider les États Membres à renforcer la surveillance, la vigilance et l’intervention en cas d’événements de santé publique.
Intégration de la surveillance et intervention: Les pays de la Région africaine de l’OMS mettent en oeuvre une stratégie intitulée Surveillance intégrée de la maladie et riposte (IDSR). Elle vise entre autres des maladies épidémiques et sensibles au climat telles que le paludisme et le choléra. Les données IDSR servent à mesurer l’impact des conditions climatiques sur les flambées de méningite au Sahel (Perez et al., à paraître) et sur le paludisme en Érythrée et en Éthiopie (Graves et al., 2008, Thomson et al., 2012). On a rarement tenté de combiner les données sur l’environnement et les données de santé publique issues de l’IDSR afin d’agir de manière globale et simultanée sur les déterminants des maladies et sur leurs conséquences, ce qui a retardé la détection des épidémies et l’intervention. La mise en place de la stratégie IDSR se heurte à plusieurs obstacles, dont la difficulté de transmettre rapidement les données qui permettraient de prendre des décisions sans tarder. L’analyse des signaux climatologiques qui précèdent une flambée épidémique améliorerait sensiblement le processus décisionnel et, par le fait même, les interventions.
Ces modèles existent depuis de nombreuses années, mais leur application et leur utilisation par les programmes nationaux de santé publique pour gérer les épidémies restent limitées. L’un des problèmes de fond reste la possibilité d’appliquer les systèmes de modélisation à divers écosystèmes et à diverses maladies, outre le paludisme. Des travaux de recherche appliquée sont nécessaires afin d’adapter les outils actuels à plusieurs scénarios de variabilité et d’évolution du climat, compte dûment tenu des autres facteurs environnementaux qui peuvent caractériser les écosystèmes locaux. Les pays africains ont, plus que d’autres, besoin de systèmes d’alerte et d’intervention précoces pour anticiper, prévenir et gérer les effets de la variabilité et de l’évolution du climat sur la santé publique. Quelques institutions seulement sont spécialisées dans les services climatologiques, et pas toujours dans le but de soutenir les fonctions de santé publique. Un très petit nombre de scientifiques africains ont travaillé à la mise au point de modèles de prévision. Aux États-Unis d’Amérique et en Europe, au contraire, une multitude d’organismes contribuent depuis longtemps au développement de la science climatologique, des technologies et des services météorologiques, ainsi qu’à leur application dans le domaine de la santé publique.
Les liens entre le climat et la santé
Les services procurés par les écosystèmes sont indispensables au bien-être de toutes les populations du monde. Des écosystèmes en bon état, qui fonctionnent bien, augmentent la résistance naturelle aux effets néfastes du changement climatique et atténuent la vulnérabilité des populations. Il est probable que la santé humaine souffrira indirectement des modifications induites par le climat dans la répartition des écosystèmes productifs et la disponibilité de la nourriture, de l’eau et de l’énergie. Ces changements auront à leur tour un effet sur la répartition des maladies infectieuses, de l’état nutritionnel et de l’exposition aux substances chimiques, ainsi que sur les schémas de peuplement humain.
Le climat et les maladies
Les infections à vecteur, les maladies diarrhéiques transmises par l’eau ou la nourriture et les affections dues aux agents en suspension dans l’air font partie des fléaux qui frappent les populations les plus pauvres. Le fardeau des maladies infectieuses est extrêmement lourd en Afrique.
Les formes épidémiques de ces maladies perturbent gravement la santé publique et les services correspondants Ainsi, les taux de mortalité sont plus élevés pendant une flambée de paludisme que lors des situations endémiques; d’autres maladies épidémiques transmises par des moustiques, tels la dengue et le chikungunya, peuvent faire de nombreux morts et désorganiser les mesures de lutte et de traitement. Parmi les maladies d’origine alimentaire et hydrique, le choléra fait beaucoup de victimes et surcharge les systèmes de santé publique. La méningite à méningocoques, associée à la sécheresse, cause des épidémies saisonnières qui ont des effets aigus et chroniques sur la santé. Tout indique que la répartition spatiale et le déclenchement des formes épidémiques de chacune de ces affections sont liés à des conditions météorologiques qui interagissent avec les déterminants socio-économiques et autres facteurs de santé publique. Par exemple, la ceinture de la méningite en Afrique se situe plus ou moins entre les isohyètes de 300 mm de pluie par an au nord et 1 100 mm au Sud (Lapeyssonie 1968). Au Zimbabwe, la saison des pluies de 2008–2009 a provoqué la pire épidémie de choléra de l’histoire récente du continent africain; on a rapporté au-delà de 92 000 cas et 4 000 décès entre août 2008 et juin 2009. L’évolution du climat devrait modifier, et souvent accentuer, l’incidence de ces maladies infectieuses et d’autres, telles la leishmaniose et les maladies transmises par des tiques, et changer leur distribution dans le temps et dans l’espace.
Le climat et la dégradation de l’environnement sont également associés à la transmission de maladies de l’animal à l’homme, ainsi qu’à l’apparition de nouvelles maladies. Il existe des liens entre la peste, propagée par des puces qui infectent les rongeurs tels le rat commun, et les inondations, qui amènent les rongeurs à chercher refuge et nourriture dans les habitations (Ogen-Odoi et al., 2006); la corrélation avec les pluies a été confirmée en Ouganda (MacMillan et al., 2012), à Madagascar et en Namibie.
Le climat et la nutrition
La malnutrition reste l’une des causes profondes de la mortalité infantile. Elle est responsable de la moitié des 10 millions de décès d’enfants de moins de cinq ans qui surviennent chaque année; elle a aussi des effets durables sur le développement de l’enfant (Banque mondiale 2008). Cela est dû en partie à une carence calorique, directement responsable d’une malnutrition protéino-énergétique, mais surtout aux effets connexes de la malnutrition, qui augmentent les risques de contracter des maladies infectieuses comme la diarrhée et le paludisme.
Les phénomènes météorologiques extrêmes, ainsi que les inondations et les sécheresses saisonnières, réduisent la quantité de nourriture disponible en affectant la production agricole, surtout dans le cas d’une agriculture de subsistance ou d’une vulnérabilité à l’égard de la hausse du prix des denrées. L’élévation des températures, la diminution des précipitations et la variabilité accrue de la pluviosité qui accompagnent le changement climatique devraient, à long terme, se solder par un recul de la production agricole, en Afrique notamment, et aggraver l’insécurité alimentaire et la malnutrition de manière marquée.
Outre leurs effets sur la sécurité alimentaire, le temps et le climat ont un impact sur la valeur nutritive et la salubrité des aliments. Ainsi, les années chaudes et humides sont propices à la multiplication de mycotoxines qui contaminent la nourriture et causent des taux élevés de morbidité et de mortalité (Muthomi et al., 2009). La santé des populations établies dans les villes et sur le littoral est de plus en plus menacée par des maladies non transmissibles associées aux conditions environnementales, dont la salinisation des sources d’approvisionnement en eau due à l’élévation niveau de la mer. On constate depuis peu qu’en plus de porter atteinte à la production agricole, la salinisation de l’eau augmente les problèmes d’hypertension et le nombre de fausses couches chez les femmes enceintes (Khan et Islam 2011).
Le climat et les substances chimiques
En 2004, l’OMS a établi que 4,9 millions de décès (8,3 % du total) et 86 millions d’années de vie ajustées sur l’incapacité (5,7 %) étaient imputables à diverses substances chimiques sur lesquelles on disposait de données. Le changement climatique risque de modifier l’exposition humaine à ces matières du fait de l’élévation des températures, des précipitations extrêmes et de la sécheresse. L’élévation des températures pourrait influer sur la transformation et la décomposition des agents chimiques, réduisant parfois l’efficacité des mesures de lutte contre les vecteurs. Les précipitations extrêmes nuisent à la qualité de l’eau en favorisant l’écoulement des substances chimiques utilisées par l’agriculture et l’industrie. La sécheresse réduit la qualité de l’eau en augmentant les teneurs en agents non volatils et métaux toxiques. Les effets sur les êtres humains varieront grandement selon les propriétés des substances en cause, leur combinaison, l’état du sol et de l’eau, la configuration des vents, le relief, l’utilisation des terres, le stade de développement et les caractéristiques des populations exposées.
Bibliographie
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Buchanan-Smith, M. et S. Davies, 1995: Famine early warning and response: the missing link, Londres, Intermediate Technology Publications.
DaSilva, J., B. Garanganga, V. Teveredzi, S.M. Marx, S.J. Mason et S.J. Connor: Improving epidemic malaria planning, preparedness and response in southern Africa, Malaria Journal, 3(1):37.
Graves P.M. et al., 2008: Effectiveness of malaria control during changing climate conditions in Eritrea, 1998–2003, Tropical Medicine and International Health, 13(2): 218–228.
OMS, 2001: Malaria early warning systems, concepts, indicators, and partners: a framework for field research in Africa, Roll Back Malaria Technical Support Network for the Prevention and Control of Malaria Epidemics, Genève.
Thomson M.C. et al., 2012: Development of climate analysis section for the President’s Malaria Initiative impact evaluation, Reports for Ethiopia and Tanzania, President’s Malaria Initiative USAID Report, IRI.
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1 Cet article reprend les principaux éléments d’une publication de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) intitulée Building African capacity for early warning and response systems through forecasting, preventing and managing public health effects of climate variability and change. La fiche de projet peut être consultée à l’adresse suivante: www.afro.who.int/en/clusters-a-programmes/hpr/protection-of-the-humanenvironment.html.
2 ClimDev Afrique s’inscrit dans une démarche visant à relever les défis posés par le changement climatique en Afrique. C’est une initiative conjointe de la Banque africaine de développement, de la Commission de l’Union africaine et de la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies.