Sommaire 62-1-2013

Le temps et le climat ignorent les frontières. Le fait que l’Organisation météorologique internationale soit devenue en 1950 l’Organisation météorologique mondiale (OMM) reflétait la nécessité de renforcer la coopération à l’échelle du globe dans les domaines scientifiques considérés. En 1960, le Conseil exécutif de l’OMM a institué la Journée météorologique mondiale pour sensibiliser l’opinion publique au rôle joué par les Services météorologiques nationaux et l’OMM, dont les activités consistent à recueillir des données d’observation météorologiques, hydrologiques et connexes, à les traiter et à les diffuser ainsi que les produits qui s’y rapportent. La date du 23 mars, qui marque l’entrée en vigueur de la Convention de l’OMM, a été retenue pour la circonstance.
L’Organisation a choisi pour thème de la Journée météorologique mondiale en 2013 «Assurer la veille météorologique pour protéger les personnes et les biens», avec comme sous-titre «Célébration des 50 ans de la Veille météorologique mondiale». Ce thème souligne la contribution cruciale des services météorologiques au renforcement de la sécurité des populations et de leur capacité d’adaptation aux phénomènes météorologiques. Il rend par ailleurs hommage à la Veille météorologique mondiale, programme fondamental de l’OMM qui célèbre cette année son cinquantième anniversaire.
Instaurée en 1963, en pleine guerre froide, la Veille météorologique mondiale est une illustration éclatante de la coopération internationale. Sa création est saluée dans le Bulletin de cette année par des articles qui rappellent son histoire et présentent ses systèmes et programmes dans une optique tournée vers l’avenir. Ce numéro décrit le Système mondial d’observation et le Programme des instruments et des méthodes d’observation.
Plusieurs partenaires internationaux ont tenu à souligner l’événement. On pourra lire un entretien avec Alan Thorpe, Directeur général du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme, et une description des satellites environnementaux par l’Administration américaine pour les océans et l’atmosphère. Il sera également question de l’Observatoire hydrométéorologique international de Tiksi et du projet ARISE, deux partenariats internationaux assez récents qui devraient faire progresser la science au bénéfice de la Veille météorologique mondiale.
Le développement des ressources humaines et l’expansion de l’infrastructure matérielle des Services météorologiques publics sont indispensables au succès de la Veille météorologique mondiale. Deux exemples en sont donnés à la fin du Bulletin. Dans l’avant-dernier article, quatre boursiers de l’OMM parlent de la formation qu’ils ont reçue à l’Administration météorologique chinoise. Le dernier article décrit la façon dont l’Administration météorologique coréenne mesure la valeur de ses investissements dans le traitement des données et la prévision.