Dans la région arabe, la hausse des températures s’accélère et les répercussions s’amplifient
Genève, le 4 décembre (OMM) – Selon le premier rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) sur l’état du climat dans la région arabe, cette partie du monde a connu en 2024 son année la plus chaude jamais enregistrée et le rythme du réchauffement s’y est accéléré au cours des dernières décennies, parallèlement à l’intensification des vagues de chaleur et des sécheresses ainsi qu’à la survenue de tempêtes et de précipitations extrêmes.
Ces menaces climatiques se recoupent avec des défis socio-économiques actuels tels que l’urbanisation rapide, les conflits, la pauvreté et la croissance démographique, ce qui souligne l’urgence de renforcer la résilience et d’investir dans la réduction des risques et la sécurité hydrique.
Le rapport sur l’état du climat dans la région arabe en 2024 a été élaboré par l’OMM en partenariat avec la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale et la Ligue des États arabes afin d’éclairer la prise de décisions dans une région vulnérable au climat, qui compte 15 des pays les plus pauvres en eau du monde.
«L’année 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée dans la région arabe.Il s’agit de la poursuite d’une tendance à long terme. Dans la région, les températures augmentent deux fois plus vite que la moyenne mondiale, avec des vagues de chaleur intenses qui mettent la société à genoux. La santé humaine, les écosystèmes et les économies ne peuvent pas supporter des périodes prolongées de chaleur supérieure à 50 °C. Il fait tout simplement trop chaud. La fréquence et l’intensité des sécheresses augmentent dans l’une des régions du monde les plus touchées par le stress hydrique. Parallèlement, nous avons assisté à des déluges perturbateurs et dangereux», a déclaré la Secrétaire générale de l’OMM, Mme Celeste Saulo.