Les données scientifiques du Bulletin de l’OMM sur l’ozone et le rayonnement confirment que la couche d’ozone est en voie de reconstitution

Ce nouveau bulletin de l’OMM indique que le faible niveau d’appauvrissement de la couche d’ozone observé en 2024 est en partie dû à des facteurs atmosphériques naturels qui entraînent des fluctuations d’une année sur l’autre. Il est à noter toutefois que la tendance positive à long terme est le fruit d’une action internationale concertée.
Le Bulletin de l’OMM sur l’ozone est publié à l’occasion de la Journée mondiale de la couche d’ozone, le 16 septembre, et du 40e anniversaire de la Convention de Vienne, dont les signataires, en reconnaissant que la diminution de l’ozone stratosphérique constituait un problème mondial, ont fourni un cadre de mobilisation de la coopération internationale en matière de recherche sur l’ozone, d’observations systématiques et d’évaluations scientifiques dans ce domaine.
«Il y a quarante ans, les nations se sont rassemblées pour prendre les premières mesures de protection de la couche d’ozone, guidées par la science et unies dans l’action», a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres.
«La Convention de Vienne et son Protocole de Montréal sont devenus un succès multilatéral de référence. Aujourd’hui, la couche d’ozone est en voie de rétablissement. Cette réussite nous rappelle que lorsque les nations tiennent compte des avertissements de la science, des progrès sont possibles», a-t-il ajouté.
À ce jour, le Protocole de Montréal a permis d’éliminer progressivement plus de 99 % de la production et de la consommation de substances réglementées appauvrissant la couche d’ozone, lesquelles étaient utilisées à des fins de réfrigération et de climatisation ainsi que dans des mousses anti-incendie et même dans des laques pour cheveux. Par conséquent, la couche d’ozone devrait retrouver ses niveaux des années 1980 d’ici au milieu de ce siècle, ce qui réduira considérablement les risques de cancer de la peau, de cataracte et de dégradation des écosystèmes dus à une exposition excessive aux rayons ultraviolets (UV).
«Le thème de la Journée mondiale de la couche d’ozone est "De la science à l’action mondiale". Il fait écho au slogan du 75e anniversaire de l’OMM: "la science au service de l’action". Ce n’est pas une coïncidence», a déclaré la Secrétaire générale de l’OMM, Mme Celeste Saulo.
«Les recherches scientifiques de l’OMM sur la couche d’ozone remontent à plusieurs décennies. Elles reposent sur la confiance, la collaboration internationale et l’engagement en faveur de l’échange de données sans restriction, autant de pierres angulaires de l’accord environnemental le plus fructueux au monde», a-t-elle insisté.